La sagesse et la théodicée
La « sagesse » est une autre approche de la souffrance. Le sage voit l'attachement comme source première de la souffrance. Pour ne pas souffrir il se retire de la vie, se ferme à l’existence. Il ne prend
9
pas de risque. il préfère ne s’attacher à rien que de courir le risque de souffrir. Mais du fait qu'il vit en retrait il passe aussi à côté de toute une facette de la nature humaine. Il sacrifie toute cette partie d'humanité pour ne pas souffrir passant du même coup à côté du bonheur.
Etre détaché de tout -> pas de souffrance -> pas de vie
La théodicée vient au secours de Dieu. Qui sommes-nous pour jugé ainsi Dieu, il faut voir le mal comme un tout et non comme une réalité ponctuelle. Nous ne pouvons avoir le point de vue omniscient de Dieu car sinon nous verrions que tout le mal qui de notre point de vue était horrible affreux fait partie d'une harmonie bien plus grande, il prend alors tout son sens. C’est comme si on prenait une toute petite partie d’un tableau, ça ne ressemble à rien, mais si on voit le tableau en entier, on se rend compte que le tout petit carré qu'on pouvait voir fait partie d’une harmonie bien plus grande.
Le mal doit être vu d’un point de vue globale pour être compris, mais l’Homme ne voit que sa propre souffrance. Il croit qu’il est le seul à souffrir, qu'il souffre toujours plus que les autres. Il doit être plus humble, se diminuer pour arriver à moins souffrir et à saisir le sens de cette souffrance. Le mal est nécessaire au progrès, il a un but, une finalité.
Mais cette condition de souffrance et de diminution de sois même est