La santé comme un don de dieu
La maladie y est décrite comme étant une épreuve divine à traverser par un mortel désigné par Dieu. Quant à la douleur, la souffrance est comparable à une épreuve similaire à la passion du Christ.
Mais au-delà des influences marquées de la religion, le monde de la santé connaît un renouveau dans le bas moyen-âge. La médecine devient une discipline accessible aux laïcs, qui la développent et lui donnent un caractère temporel et scientifique. Nous voyons émerger la chirurgie et ses cours d’anatomie, qui devient une véritable spécificité de la médecine.
Bien que la médecine médiévale repose sur les socles solides des connaissances antiques et arabes elle s’enrichit des progrès et des recherches du monde laïcs. Les disciples de la science médicale s’inscrivent dans la intelegentia de la société en rentrant dans les universités d’Europe.
L’exercice médical bien qu’étant toujours influencé par la religion voit se développer de grands concepts généraux diffusés par les écoles scientifiques.
Nous assistons au développement des lieux dédiés à la charité et à l’assistance, ainsi les hôpitaux sont installés à proximité des grandes villes où le long des voies de communications et de commerce. Ils ne sont pas uniquement dédiés à soigner mais sont avant tout le lieu de charité pour les enfants des rues, les vulnérables et lieu d’accueil sécurisé pour les pèlerins. Les épidémies de lèpres et de peste vont influencer la spécialisation des hospices dans la prise en charge des malades.
Nous vous proposons une synthèse de l’histoire de la médecine et un état des lieux de son avancé à la fin du moyen – âge.
1 – Les influences de la santé
2 – Santé et religion
3 – Etre médecin
4 – La théorie des humeurs
5 – Soins et