La separation de l'egliqse et de l'etat
Problématique : Quels ont été les changements qui ont suivis la séparation de l’Eglise et de l’Etat ?
Le principe de laïcité a pris corps pour la première fois pendant la Révolution française. En 1789 la dîme est supprimée sans compensation, privant ainsi le clergé d’une partie de ses ressources. La nationalisation des biens du clergé contraint l’Assemblée constituante à s’intéresser au financement du clergé, les membres du clergé deviennent des fonctionnaires salariés par l’Etat. En 1882 Jules Ferry impose l’enseignement laïc dans les écoles publiques.
Au 19ème siècle l’Eglise reste cependant omniprésente dans la société, en effet on la trouvait dans les écoles (le Clergé assurait les cours), la population était encore très croyante. Le jour du seigneur et de repos était le dimanche où les gens se rendaient à la messe, le jeudi étant le jour du catéchisme et du repos scolaire.
Émile Combes, Président du conseil fait voter la séparation de l'Église et de l'État en 1905. L’État ne nomme plus les évêques et ne rémunère plus les prêtres : l’Église devient totalement indépendante mais doit subvenir par elle-même à ses besoins financiers.
L’Etat veut « garantir » à chacun les moyens d'exercer librement sa religion dans le respect de celles d'autrui. C'est dans cet esprit que sont instituées des aumôneries dans les milieux fermés (casernes, lycées, prisons, hôpitaux...) et, plus tard, des émissions religieuses sur les chaînes publiques de télévision. L'État n'entend en aucune façon limiter la liberté de conscience.
Article 1er : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes [...] ». Le premier article crée un large consensus. Le texte ne laisse que peu de marge pour son application, par les mots « assure » et « garantit ». Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte [...] »
Par cette loi, l'État manifeste sa volonté de