La simplexité
Le terme de « simplexité » n’est d’autre que la contraction de « simplicité » et celle de « complexité ».
Pour faire simple, la simplexité est un art qui consiste non pas à simplifier un produit complexe, mais plutôt à rendre à priori simple un produit qui ne peut pas être simplifié sous peine de ne pas remplir sa fonction.
On a pu entendre parler de ce terme chez Renault où un réel effort est déployé pour améliorer le confort d’utilisation et la lisibilité des tableaux de bord. Mais cette notion s’applique à de multiples domaines comme le design (exemple ici : Quand les constructeurs de l’EGP misent sur le design), l’art (notamment avec des artistes comme Constantin Brâncuşi) ou encore le managment (« Manager soyez dans l’art de la simplexité »).
C’est d’ailleurs de ce dernier article que l’on peut tirer une première définition : “Art qui consiste à rendre simple les choses compliquées et à vulgariser le monde dans le but de le mettre à la portée de tous“.
Appliquée à la conception d’interfaces web, cela pourrait ressembler à : “Une interface à la simplicité apparente pour un service à la complexité induite“.
Prenons l’exemple de Gmail et de son interface de rédaction d’un email : les options sont nombreuses (car c’est comme ça que les systèmes de messagerie fonctionnent) mais les équipes de Google ont trouvé l’astuce en masquant un maximum de choses.
On le voit très bien dans cette copie d’écran, à gauche la version initiale (à l’ouverture de la page) et à droite la version complète (avec toutes les options déployées) : L’impression de simplicité à l’ouverture de la page est réelle, par contre en cliquant sur différents liens on s’aperçoit que toutes les options sont bien là.
En conclusion : simplicité apparente pour un service à la complexité