La société des fourmis
L’espèce myrmécéenne :
« Une société animale
organisée et hiérarchisée »
Préambule
Les fourmis représentent 75% de la biomasse des insectes et 10 à 15% de la biomasse animale totale, elles sont présentes partout à travers le monde, sous toutes les latitudes. A titre d’exemple, la masse des fourmis présentes dans les forêts du continent sud-américain est équivalente à quatre fois celle de l'ensemble des vertébrés (amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères) de ces forêts. Ce sont des insectes, qui constituent la famille des formicidés, de l’ordre des hyménoptères. Apparues il y a près de 120 millions d’années pendant le Crétacé, certains scientifiques estiment leur population à 10 milliards d’individus, d’autres à 1 milliard de milliards. A ce jour, 8000 espèces de fourmis au moins ont été recensées, dont 180 sont présentes en France.
L’espèce myrmécéene est très organisée socialement. Or, la vie en société organisée implique des échanges d'informations entre les individus. De là, nous avons tiré notre problématique:
Pourquoi cette espèce animale manifestant du grégarisme[1] est considérée comme société animale, et comment ses facultés d’adaptation au milieu environnant lui ont donné déjà une longévité de 100 millions d’années.
Cette recherche va donc viser à déterminer sur quels principes repose la vie sociale au sein d’une fourmilière.
Nous étudierons l'organisation hiérarchisée qui caractérise ces insectes sociaux. Puis, nous nous intéresserons aux différentes formes de communication utilisées. Pour conclure, nous développerons, le phénomène de régurgitation qui est une marque d’altruisme de la fourmi.
Ce document écrit est complété par un site internet qui présentera des vidéos et des animations afin d’illustrer notre argumentation et établir les liens avec l’ensemble des sites qui ont été utiles à cette recherche.
Sommaire
Introduction : la fourmi et l’homme, approche historique.
1) Organisation