La société et l'état

1352 mots 6 pages
La société est un groupement d’individus occupant un territoire bien définie, entretenant des relations d’interdépendance, partageant une culture commune et des institutions. On distingue société et communauté, celle-ci faisant davantage appel à un partage des biens et des valeurs. La société comme condition du développement de l’homme Qu’elle soit conçue comme naturelle comme dans l’Antiquité ou institutionnelle dérivée d’un contrat, la société n’est pas une réalité accidentelle de l’existence des hommes mais la condition du développement de leur humanité. Au temps d’Aristote, il allait de soi que l’homme était sociable par nature. La société venait en aide à la faiblesse des hommes. La collaboration des hommes permettait leur épanouissement. L’homme n’était pas pensé indépendamment de la société mais il évoluait naturellement. Le fondement de la société est l’amitié -la philia- dit Aristote. Les différentes sortes d’amitié, au sens de bienveillance, humorisme, … fondent les différentes sortes de société humaines. C’est, dit Aristote, « dans une mise en commun que consiste l’amitié ». On a des compagnons d’armes, de navigations, de classe, … mais aussi des compagnons avec qui on fait du commerce, des compagnons avec lesquels on trouve du plaisir … Aristote insiste sur la communauté d’intérêts et sur le rôle du langage. L’homme est un « animal politique ». Chez les Modernes, on aura une conception plus ambivalente. Kant parlera dans la 4ème proposition de l’Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique de l’ « insociable sociabilité » des hommes. Il existe un conflit entre le désir de s’associer et la répugnance à le faire. Dans le lien social, il y a de la rivalité et c’est cela même qui développe nos dispositions, nos talents. L’antagonisme entre les hommes est source de progrès. La nature est ainsi organisée. Ce qui est certain, c’est qu’en

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