La société a t-elle comme but de réaliser le bonheur commun ?
Une société est un état d’êtres vivants qui vivent dans un groupe organisé. Par exemple, les fourmis vivent en société, tout comme nous, les êtres humains. On est rassemblé selon certains centres d’intérêts (exemple : société littéraire, club), ou encore à un niveau plus général et politique (exemple : la société française, ou la société anglaise). On peut donc parler d’État. La politique met donc en place une organisation de la vie sociale en séparant clairement la vie publique et la vie privée. Et pour assurer le bon fonctionnement de l’état, cette différentiation est nécessaire. Le public se réfère donc à l’intérêt collectif, alors que le privé est par définition ce qui n’est pas commun à tous, ce qui est relié à la sphère individuelle. Le bonheur, quant à lui, n’est qu’un idéal de l’imagination, et en ce sens, il reste lié à l’expérience singulière et empirique de l’individu. Il s’insère donc dans une dimension privée, mais, l’enjeu est qu’il a besoin de la sphère publique aussi pour se développer. Ainsi, est-ce que l’on peut parler de bonheur commun ? La société s’est-elle développée en vue de réaliser ce bonheur ?
Nous allons donc nous demander comment articuler la dimension privée et publique du bonheur, ainsi que quelle est la fonction de la société. Pour cela, nous verrons d’abord l’idée de bonheur. Ensuite, nous analyserons les différentes fonctions de l’état. Enfin, nous verrons que la liaison bonheur/société amène à des enjeux humanitaires.
I- L’idée de bonheur
Le concept de bonheur est difficile à discerner. En effet, Aujourd’hui, on parle du fait que chacun possède sa propre conception et définition du bonheur, et que donc, le bonheur est pleinement subjectif. On a donc du mal a déterminer ce qu’est vraiment le bonheur, comme le disait Kant : « le concept du bonheur est indéterminé », puisque nous ne pouvons dire de façon précise et générale ce qu’est le bonheur. En effet, on