La theorie d'agance
La théorie de l'agence (théorie des mandats) : s'inscrit dans le prolongement direct de la théorie des droits de propriété. Elle remet en cause le postulat représentant l'entreprise comme étant un acteur unique pour mettre l'accent sur les divergences d'intérêts potentielles entre les différents partenaires (dirigeants, actionnaires et créanciers...). Le comportement de l'entreprise résulte dès lors d'un processus complexe d'équilibrage qui occasionne un certain nombre de coûts appelés coûts d'agence et qui sont nécessaires pour que les dirigeants, par exemple, adoptent un comportement conforme à l'intérêt des actionnaires qui les ont mandatés.
La théorie d’agence : Présentation
1 Définition :
Pour Jensen et Meckling, «il existe une relation d'agence lorsqu'une personne (le principal) a recours aux services d'une autre personne (l’agent) en vue d'accomplir en son nom une tâche quelconque ». Dans le cadre de la relation d'agence actionnaire/dirigeant, le principal (l'actionnaire) va confier l’usus de son droit de propriété à un agent (le dirigeant), à charge pour ce dernier de gérer conformément aux intérêts de son principal. Comme le précise la théorie des contrats, chacune des deux parties a en fait intérêt à participer à l'échange car les actionnaires ont besoin du capital humain possédé par les dirigeants et ces derniers ont besoin des capitaux que détiennent les actionnaires.
Toute relation contractuelle entre deux individus peut donc être considérée comme une relation d'agence. Cette relation pose problème du fait de la divergence d'intérêt et de l'asymétrie d'information entre les deux parties. La conséquence de ces problèmes d’information est, d’une part, que le contrat qui lie les parties est nécessairement incomplet et, d’autre part, que le principal n’a pas les moyens de contrôler parfaitement et sans coût l’action de l’agent.
2. Divergence d'intérêt
Selon la théorie de l'agence, les dirigeants sont les agents des