La tragédie de l'homme moderne
Vaclav Havel, l'une des principales figures de la « Révolution des velours » s'est souvent indigné, avec ses pièces qui critiquaient le pouvoir en place mais aussi, par exemple, en envoyant une lettre ouverte au président Husak. Cette lettre, qui lui a valut 5 ans de prison, était la « Charte 77 », une pétition des dissidents opposés au processus de « normalisation » de la société tchécoslovaque, sous le régime de la République socialiste tchécoslovaque qui, à l'époque, imposait une forte censure. Opposé à la partition de la Tchécoslovaquie, il accepte cependant en janvier 1993 la présidence de la République Tchèque. Ainsi, Vaclav Havel s'était donné un but, il avait donné un sens à sa vie. Mais il disait que trop peu de gens de la société moderne s’intéressait comme lui, à chercher/connaître le sens de leur vie. Alors pensez-vous, comme lui, que l'élément tragique pour l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore le sens de sa vie mais que ça le dérange de moins en moins (citation de Vaclav Havel) ou au contraire que de savoir quel est le sens de notre vie est une interrogation inhérente à l'être humain ?
Effectivement, comme Vaclav Havel l'a dit, nous vivons, à l'heure actuelle, une période moderne dans laquelle les gens se désintéressent de tout. C'est-à-dire qu'ils ne prêtent plus aucune importance aux choses qui nous entourent, aux choses qui font de nous ce que l'on est. L'homme moderne ne s'interroge plus sur son passé, du moins très peu, il ne s'interroge plus sur son présent et encore moins sur son avenir. Gustave Flaubert a dit dans un de ses livres : « Quelle bassesse que de penser toujours au prolongement de son existence ! La vie n'est bonne qu'à la condition d'en jouir », ainsi il veut nous faire comprendre qu'il faut vivre la vie au jour le jour et arrêter de penser au futur.De plus, donner un sens à sa vie c'est aussi être responsable de ses actes car cela fait de nous notre « personnalité ». Mais nos actes ont aussi une influence