La tragédie et la comédie au XVIIe sièclele classicisme
Les principes du classicisme
Les classiques partagent une même vision de l'art et de l'homme. Les théoriciens élaborent les règles du beau, fondées sur la lecture des œuvres de l'Antiquité.
Plaire et instruire. L’art doit d'abord émouvoir, c'est-à-dire provoquer le rire ou les larmes. Mais il doit également apporter un enseignement moral de manière à corriger les hommes.
Rechercher la clarté. Pour l'écrivain classique, la beauté passe d'abord par la simplicité et le naturel. Il faut toucher le public par des œuvres fortes et capables de plaire à tous, aux courtisans comme aux bourgeois.
Respecter les règles. Au théâtre, les règles ont pour but de concentrer l'attention et l'émotion du spectateur. L’unité de lieu, de temps et d'action, le respect de la vraisemblance et de la bienséance apparaissent comme nécessaires. Sans elles, l'idéal d'équilibre ne saurait être atteint.
La tragédie classique
Corneille et Racine sont les principaux représentants de la tragédie classique. Celle-ci met en scène un conflit qui oppose les hommes entre eux.
La construction de la tragédie. La tragédie classique est une pièce de théâtre divisée en cinq actes, écrite en alexandrins, dont le sujet est emprunté à l'Antiquité. Elle met en scène des personnages illustres confrontés à la fatalité de leur destin.
Les objectifs de la tragédie. La tragédie met en scène une crise à l’issue fatale. Les personnages sont conduits à la catastrophe par leurs actions, dictées par les passions. L’action théâtrale parvient ainsi à exciter la terreur et la pitié du spectateur devant les faiblesses de l'être humain.
Les dramaturges de tragédies s'efforcent alors de respecter ces règles. Deux dramaturges obtiennent la reconnaissance du roi et de la cour : il s'agit de Pierre Corneille et de Jean Racine.
La comédie classique
En appliquant les règles du classicisme à la comédie, Molière attire dans les théâtres un public nouveau,