La veriter
1. L'analyse du sujet
a) Les termes du sujet
Suis-je :
→ idée de conscience de soi.
→ identité réelle, effective, objective.
Ce que je crois être :
→ idée de conviction concernant sa propre personnalité.
→ idée de limite ou d'orientation subjective du jugement.
b) Les points du programme
• La conscience.
• La vérité.
• Autrui.
2. L'accroche
« Connais-toi toi-même » est une des règles d'or de la sagesse dans l'Antiquité.
3. La problématique
La conscience que j'ai de moi-même est-elle fiable ? N'existe-t-il pas des pans de mon caractère qui peuvent m'échapper ? Le jugement que je porte sur moi-même n'est-il pas qu'une simple croyance subjective ?
4. Le plan détaillé
I. Ma conscience me donne une place privilégiée pour me connaître.
a) La conscience a un caractère réflexif qui me permet de connaître ma personnalité.
b) La conscience de moi comme sujet me confère une dignité et une valeur morale. De la même façon, ma conscience morale m'informe de mes fautes ou de mes raisons d'être fier.
Transition : N'a-t-on pas tendance à s'attribuer de bonnes qualités morales ? Ou inversement, le sentiment de culpabilité ne peut-il pas être excessif ?
II. L'identité peut être en partie inconnue.
a) La conscience reste subjective, au même titre qu'une croyance ou qu'une conviction. Inversement, la conviction est une manière de s'affirmer. Donc ce que je crois être peut être toujours supérieur, en valeur, à ce que je suis réellement
b) L'exemple de la liberté le montre bien : je peux me croire libre de toute influence dans mes décisions, alors que des déterminismes ou des causes ignorés pèsent sur moi (cf. critique spinoziste du libre arbitre).
c) Ma réelle personnalité, ou ce que je suis capable de faire en toute circonstance, reste alors inconnue (cf. analyse de Freud sur les pulsions inconscientes).
Transition : Si l'on ne se connaît jamais, ne peut-on pas se dédouaner de toute responsabilité à l'égard de ses actes ?
III. L'identité