Tout d’abord, les conditions de vies au front sont très difficiles. En effet, les souffrances auxquelles les soldats font face sont nombreuses. Gaston Biron, dans une lettre à sa mère, énonce de nombreuses souffrances physiques comme le gaz, le manque d’eau et de nourriture lors des attaques ainsi que le manque de sommeil. De plus, la pluie rend les tranchées dangereuses. Les soldats peuvent y mourir noyer. À ces souffrances physiques, il faut ajouter des souffrances morales tels le risque de mourir lors d’une attaque et ne plus revoir sa famille ainsi que voir ses camarades tombés sous le feu de l’ennemi. Le nombre de morts élevé lors des attaques, comme à Verdun en 1916, poussent même certains soldats à se mutiner en 1917 aux Chemins des Dames dans le but d’améliorer leurs conditions de vies.

Ensuite, l’effort pour la guerre ainsi que le départ des hommes pour le front créent des situations pénibles à l’arrière. Les femmes doivent remplacer les hommes partis au combat. Ainsi, en plus d’élever les enfants, elles doivent travailler dans les usines d’armement et les champs pour nourrir et fournir l’équipement aux soldats. Par ailleurs, la simple quête des produits de première nécessité en raison du rationnement est difficile. En effet, il faut faire de longues d’attentes pour se procurer du pain et de la viande. Pour obtenir une plus grande quantité de ces produits, les civils doivent se rabattre sur le marché noir où les prix sont très élevés. De plus, il faut aussi ajouter à cela la hausse des taxes ainsi qu’une hausse plus rapide des prix que des salaires (inflation) qui entraînent une difficulté accrue de respecter les obligations financières. Enfin, il n’y aucune possibilité pour les civils de dénoncer leur situation ou de critiquer le gouvernement en raison de la censure et de la propagande pratiquée par le gouvernement.

Ainsi, les difficiles conditions de vies des soldats et des civils poussent les Français au pacifisme. Ils espèrent que la Première