La vie devant soi
Le roman de Romain Gary, La vie devant soi, est une œuvre qui a été publiée en 1975 en France. À cette époque, suite aux événements de la deuxième guerre mondiale, il y a une période d’assez forte migration de juifs, de maghrébins et d’africains. Il n’était pas rare de voir plusieurs immigrants entassés dans un même appartement, car le système d’immigration français n’était pas au point. De plus, les immigrants se retrouvaient tous à Belleville, où il y a une grande diversité culturelle et qui entraîne une certaine recherche d’identité parmi tous ces gens différents. Dans ce roman, il est démontré que Romain Gary énonce deux vérités élémentaires. Il sera exposé que « Personne ne peut vivre sans amour » et « On n’a pas besoin d’être aimé pour aimer vraiment » en observant les relations de Momo avec autrui. D’entrée de jeu, l’auteur énonce une première vérité élémentaire comme quoi « Personne ne peut vivre sans amour » dans le roman La vie devant soi. Tout d’abord, Momo entretient une relation d’amour particulière avec Madame Rosa. Il l’aime comme sa mère, car c’est elle qui l’a élevé. Il l’aide et l’aime, car il se sent la personne la plus importante au monde lorsqu’il le fait. Il a l’assurance qu’elle ne l’abandonnera pas, car il sent qu’il est indispensable à sa vie. Momo protège Madame Rosa de l’hospitalisation et pour ce faire, il ment au docteur Katz et il lui raconte qu’« [e]lle a de la famille en Israël » et qu’« [i]ls arrivent aujourd’hui pour la chercher » pour l’emmener avec eux en Israël. Momo ment par amour pour Madame Rosa, car il veut rester auprès d’elle, car elle a besoin de lui pour la protéger et prendre soin d’elle. Deuxièmement, Madame Rosa aime Momo comme son propre fils. Il doit effectuer beaucoup de tâches, car elle n’est plus capable de les accomplir elle-même. Elle l’aime d’autant plus pour cette raison, mais aussi parce qu’il veut son bien-être, c’est pour ça qu’elle a une très grande