La vie litteraire de zola
Emile Zola est un romancier naturaliste du dix-neuvième siècle. Il est considéré comme le père du Naturalisme, la tendance extrême du réalisme. Comme le dit de Stendhal « Le roman, c’est un miroir qu’on promène pendant le long d’un chemin », Zola se vise à refléter la vie comme ce qu’elle est. Par exemple, pour mieux raconter la vie des ouvriers dans Germinal, il est allé aux mines d’Anzin. Là, il observe tout sur la métallurgie, il parle avec les mineurs sur leurs conditions de travail et sur leurs vies. Il prend des notes. Germinal résulte de ces recherches. Comme Flaubert prend de l’arsenic pour mieux raconter dans son œuvre Madame Bovary comment Emma Bovary sent quand elle en prend, Zola veut aussi voir et vivre ce qu’il va faire vivre ses héros pour mieux raconter. Parce qu’il veut aussi faire les vivre les lecteurs. Selon certains critiqueurs, à cause de son extrême objectivité, ses œuvres sont dénuées de valeur, parce qu’un auteur doit ajouter quelque chose de lui-même.
Zola a laissé une large collection de romans naturalistes : Les Rougon-Macquart. En écrivant cette série de romans, il se vise à retracer toutes les classes de la société. Dans ses œuvres on peut trouver les paysans, les servants, les nobles, etc. Il veut faire un tableau de son époque. Les mêmes personnages se retrouvent fréquemment dans les divers romans. Par exemple, le personnage principal de Germinal Etienne Lantier, est aussi vu dans l’Assommoir. C’est l’innovation de Balzac. Cette série des Rougon Macquart est en vingt volumes. Zola la décrit comme l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Dans « l’histoire naturelle », il essaie de nous montrer l’hérédité morbide ou criminelle dont sont affligés les descendants d’un couple donné. Dans « l’histoire sociale », il tente de raconter au lecteur l’effet du milieu sur l’individu. Les plus célèbres romans dans la série des Rougon-Macquart sont l’Assommoir,