La vieillesse dans la rome antique
Résumé :
De tous temps, dans toutes les civilisations et communautés humaines, s'est posé le problème des rapports entre individus. Comment, en effet, se comporter face à un tel ou un tel? La question a été résolue du moins éludée, par le biais de la hiérarchisation et la codification des comportements. On a ainsi, suivant les peuples, accordé une certaine place aux enfants, aux femmes, aux guerriers, aux artisans, etc… et aux vieillards. Nulle position n'est plus délicate, plus complexe que celle de ces derniers.
A/ Etre vieux
1. A quel âge entre-t-on dans la vieillesse ?
2. Vieillesse et activité
B/ Une vieillesse perçue comme un âge dorée
1. De nombreux exemples d'une vieillesse admirable
2. Une vieillesse honorée et respectée
3. La vieillesse active, âge de la sagesse et de l'expérience
C/ Mais la vieillesse ne correspond pas seulement à cette vision idyllique…
1. La jeunesse s'émancipe
2. La peur de vieillir, la peur de la mort
3. Une vieillesse ridiculisée
Extrait du document :
A partir de soixante ans, le citoyen romain était libéré de ses obligations civiles et militaires. Les moins riches continuaient leur activité, quant à l'homme public, il pouvait néanmoins poursuivre sa carrière politique ou ses fonctions sociales et conservait, du moins sous la République, une grande influence. Par exemple, au Sénat, le premier à parler était l'homme le plus âgé. D'ailleurs, la moyenne d'âge des sénateurs était relativement élevée, puisqu'ils étaient en général d'anciens magistrats, qui avaient donc déjà exercé une fonction politique. Le Sénat était aussi l'achèvement d'une longue carrière au service de Rome. On peut également noter que le mot sénateur est formé à partir de la même racine que "senex". Quant aux sénateurs, ils étaient surnommés "Patres", comme si l'autorité des pères des plus importantes familles s'appliquaient aussi à la cité toute entière.
Plus l'âge augmentait, plus les fonctions