La vigilance d'un banquier
Sont considérées comme créances en souffrance, les créances qui présentent un risque de non recouvrement total ou partiel, eu égard à la détérioration de la capacité de remboursement immédiate et/oufuture de la contrepartie.Les créances en souffrance sont, compte tenu de leur degré de risque de perte, réparties en troicatégories : les créances pré-douteuses,,les créances douteuses,et les créances compromises.
Article 5 :
Sont classés dans la catégorie des créances pré-douteuses :
1) - les encours des crédits amortissables dont une échéance n’est pas réglée 90 jours après son terme (*) ;
2) - les encours des crédits remboursables en une seule échéance qui ne sont pas honorés 90 jours après leur terme (*) ;
3) - les loyers des biens donnés en crédit-bail ou en location avec option d’achat, qui ne sont pas réglés 90 jours après leur terme ;
4) - les encours des crédits par décaissement et/ou par signature consentis à des contreparties dont la situation financière ne peut être évaluée faute de disponibilité de l’information ou de la documentation nécessaires à cet effet ;
5) - les encours des crédits par décaissement et/ou par signature dont le recouvrement total ou partiel est, indépendamment de tout impayé, susceptible d’être mis en cause en raison de considérations liées à : la capacité de remboursement du débiteur (déséquilibre persistant de la situation financière, baisse significative du chiffre d’affaires, endettement excessif,…), des événements qui concernent les principaux dirigeants ou actionnaires (décès, dissolution, mise en liquidation,…), l’existence de problèmes de gestion ou de litiges entre les associés ou actionnaires, des difficultés au niveau du secteur d’activité dans lequel opère la contrepartie.
Article 6 :
Sont classés dans la catégorie des créances douteuses :
1) - les soldes débiteurs des comptes à vue qui n’enregistrent pas, pendant une période de 180 jours, de mouvements créditeurs réels couvrant au moins le