La vitesse ou la lenteur?
Tout d’abord, on doit vivre la vie pleinement, prendre le temps de vivre. Il est absolument indispensable de vivre, de progresser à son rythme, d’ouvrir les yeux sur le monde, et de prendre le temps d’écouter notre entourage. On doit nous ouvrir aux autres et prendre le chemin de la lenteur, comme l’a dit Voltaire, « Le monde avec lenteur marche vers la sagesse ». Tout en prenant ce chemin, on peut se calquer sur la nature. Celle-ci se développe à son propre rythme, se réserve le temps de grandir. C’est tout le contraire du progrès scientifique, où tout doit aller vite. La lenteur n’est pas signe de non –production, de fainéantise. On peut produire autant en respectant le rythme de chacun, à moindre stress. Toujours en vouloir plus est devenu un leitmotiv moderne. En suivant une modération de production, la consommation sera d’autant plus respectée et la terre conservée. Sans oublier que chaque individu vivra en communion avec la nature, au rythme qu’elle suit paisiblement depuis 21 siècles et elle ne s’en fatigue pas. L’homme au contraire s’épuise face aux accélérations de la vie. On est souvent traité de fainéant lorsqu’on ne suit pas une cadence infernale commandée par la société pressée. En réfléchissant en toutes connaissances de cause, aller moins vite est souvent, pour ne pas dire toujours, signe de production égale et de qualité supérieure.
De plus, la lenteur nous incite à réaliser nos fonctions correctement. La lenteur privilégie un temps où on a tout le loisir de réfléchir à notre aise. Notre