La volonté
La volonté est universelle, cependant, comment parler de la volonté des autres, voir même en imaginer une, tant qu’on n’a pas fait le tour de la notre.
L’introspection prend donc ici tout son sens.
Ici, il s’agit de se dépasser, de montrer qu’il faut essayer, car, en ayant envie, en essayant, il en ressort forcément des points positifs.
Ma volonté, la mienne, est plutôt lunatique. Voire incompréhensible.
Souvent, elle joue à cache-cache avec les points positifs. J’ai l’impression qu’elle se concentre plus sur les points négatifs d’ailleurs. Car, même lorsqu’un enjeu est important, elle se décline, procrastine, et se dirige souvent vers la plus simple, la moins fatigante et la plus facile des activités.
Moi qui pensais que j’étais la seule à procrastiner dans les alentours, je me rends enfin compte que si je le fais, c’est parce que j’ai certainement été entrainée par quelque chose de fort, et parfois d’imperturbable : la Volonté.
Imaginons un instant une personnification de la Volonté. Je ne suis pas sûre qu’Ovide, dans ses Métamorphoses l’ait abordée. Ca aurait du sens, mais ca ne me dit rien. Ovide, quel grand poète. Mon envie de lire son fameux recueil est toujours présente en moi, et je brûle d’impatience lorsqu’il est à portée de main. Peut être parce qu’il fait parti des choses que je ne suis guère obligé de faire.
Mais pourquoi ? Pourquoi, lorsque quelque chose est bon pour moi, pour mon avenir, pour ma vie en somme, mais avec cette contrainte de devoir le faire pour que ce soit bien, pourquoi suis-je à chaque fois entrain de me tourner vers autre chose ? Pourquoi ma volonté ne prend pas le pas, pourquoi les gens que j’aime sont-ils obligés de me poursuivre pour me faire avancer ?
Par fois, j’ai peur d’être schizophrène, car j’ai foncièrement la sensation qu’il y 2 parties en moi, que je suis manichéenne avec ma perception de bonnes choses et des mauvaises choses à faire. Et souvent, malheureusement, c’est le « diable » qui