La vérité
Introduction : la vérité apparaît comme un idéal pour bien des domaines, ainsi, si l’on revient sur la notion de philosophie c’est l’amour du savoir or savoir quelque chose c’est être sur qu’on détient à son sujet la vérité. Le philosophe est donc un amoureux de la vérité, c’est elle par exemple que Socrate poursuit sans relâche. De plus, avec la notion d’amour, on comprend que l’homme prend plaisir à chercher la vérité. Contrairement à ce qu’on pense en général, la vérité n’est donc pas une notion sévère et froide.
La vérité est aussi une valeur pour d’autre domaine : la justice (l’erreur judiciaire révolte), l’histoire ou encore les sciences (par exemple Galilée a montré que la Terre était ronde et cela alors que l’église le condamnait).
Rappel de la définition de la vérité : c’est l’adéquation (la conformité, la correspondance) entre le discours et la réalité, ce qui est dit est vrai quand cela correspond à ce qui est (par exemple, la phrase ‘‘ le ciel est nuageux ’’ est vrai si en effet dehors le ciel est nuageux).
On dira alors que la vérité est objective, c’est-à-dire qu’elle correspond à la réalité de l’objet et n’exprime pas les impressions subjectives de chacun. Tous les sujets doivent énoncer la même vérité sur l’objet.
Il y a un lien étroit entre les notions de vérité et de réalité mais il ne faut pas les confondre. En effet, on dira qu’une maison est réelle, qu’elle existe mais on ne dira pas qu’elle est vraie. Une chose toute seule n’est pas vraie, ce qui est vrai est une pensée ou une phrase (par exemple, cette maison est blanche).
La vérité réside donc dans le discours que les hommes portent sur les choses, elle dépend de nous les hommes : s’il n’y avait pas d’homme sur Terre, il n’y aurait pas de vérité alors qu’il y aurait toujours une réalité.
I Les moyens de parvenir à la vérité
A/ La raison comme faculté de connaître
La raison est ce qui permet à l’homme d’activer sa pensée, c’est elle qui le pousse à