La Vérité
(Texte mis à l’étude Les Seconds Analytiques, Tome IV d’Aristote)

* 1°) Aristote nous transporte dans sa logique, en effet il nous convainc par ses arguments et ses exemples. Par sa pertinence il défend et pense que la démonstration est lieu de raisonnement de la nécessité, il évoque dès lors que la démonstration est une forme de syllogisme (expérience de la vérité, se présentant sous la forme de l’incontestable) grâce à son exemple qui prends en compte plusieurs raisonnements : « Tous les hommes sont mortels – Or Socrate est un homme – Donc Socrate est mortel ». Pour ainsi dire on peut essayer cette forme de syllogisme sur nos propres personnes : Tous les hommes sont mortels – Vous et moi sommes des hommes de chairs et d’os – Donc nous sommes mortels et nous mourrons un jour. En admettant cette vérité nous avons fait preuve de raisonnement et ainsi nous avons appliqué la thèse d’Aristote : « Démontrer c’est raisonner ». Seulement la démonstration n’est pas forcément un critère infaillible de vérité, pour cela je vous invite à penser et raisonner sur cette exemple : « Tous les hommes sont des menteurs – Or Socrate est un homme – Donc cette homme est menteur » Cette exemple est faux, en raisonnant, chaque homme est différent des uns et des autres, chaque être est exceptionnelle. Dès lors on en conclut donc que le syllogisme ne fait pas la différence entre le Réel et le Logique, il est donc critère de Logique et non du Réel.
Il émet par la suite un argument qui indique que la Mathématique est une science résultante de raisonnements logiques : « la Mathématique est conçue comme une science vrai dans la mesure où elle produit des vérités qui se fondent sur le procédé démonstratif » (on parle de vérité scientifique dans ce cas) :
(a+ b)² = a² + 2ab + b²
(a+ b)² = a² +ab +ab + b²
(a+ b)² = a (a+b) + b (a+b)
(a+ b)² = (a+b) (a+b)
(a+ b)² = (a+b)²
1 = 1
Donc ce que l’on peut dire c’est que la démonstration est avant tout une démarche