La chasse-galerie, le fantôme de l'avare
Il était allé faire quelques emplettes. Sur le chemin du retour, il se fit prendre par une tempête de neige et se perdit. Il s’approcha donc d’une maison qui lui semblait inconnue pour demander de l’aide. C’est ainsi que le grand-père rencontra le fantôme de l’avare : Jean-Pierre Beaudry. Narrateur 2 : Le grand-père/vieillard/l’aïeul (raconte l’histoire du fantôme de l’avare). Ancien maître d’école**? Changement de narrateur : « Le vieillard approcha son fauteuil […] Il y a de cela soixante-dix ans aujourd’hui. J’avais vingt ans alors…[footnoteRef:4]» [4: Honoré BEAUGRAND. La chasse-galerie. Montréal, Édition BQ, 1991, p. …afficher plus de contenu…
Homodiégétique puisqu’il fait partie de l’histoire qu’il raconte, il s’exprime au « je ». En effet, le grand-père est présent dans la diégèse, il est un personnage de son récit : une situation qu’il a vécue il y a soixante-dix ans et qu’il raconte lors d’une veillée. Narrataire : Invités présents à la veille du jour de l’an, en 1858, chez le père Hervieux dont nombreux sont des membres de la famille du grand-père (ses descendants : parents et petits-enfants). Une fillette : « Grand-père, redis-nous, je t’en prie, l’histoire de ta rencontre avec l’esprit de ce pauvre Jean-Pierre Beaudry[footnoteRef:5]». [5: Ibid., p. 88.]
Le grand-père : « Il y a de cela soixante-dix ans aujourd’hui […] j’étais parti de grand matin pour Montréal…[footnoteRef:6]» [6: Ibid., p. 89.]
Récit