Histoire ancienneLes révoltés et leur organisation lors de la guerre sociale (90-88) En -91, Marcus Livius Drusus, alors tribun de la Plèbe, tente de relancer les réformes de Gaius Gracchus assassiné trente ans plus tôt en proposant au Sénat d’offrir la citoyenneté à tous les alliés italiques de Rome. A l’image de son prédécesseur, il est tué sur ordre du Senat, composé d’une assemblée d’hommes politique refusant l’extension de la citoyenneté à des non-romains. Cette nouvelle tentative, …afficher plus de contenu…

Cela permet également de renouveler rapidement les mandats entre des membres de la nobilitas qui n'ont à priori jamais exercé de fonction politique. Le système à deux consuls est également copié sur le modèle romain. Diodore de Sicile remarque lui aussi cette similitude à la ligne 11 en décrivant un gouvernement réglé « sur celui de Rome et d’après la constitution ancienne ». L’auteur utilise par là un raccourci pour désigner le système politique car la République romaine ne possède pas de constitution à proprement parler, ses institutions étant plutôt basées sur un ensemble de règles se transmettant à l’écrit ou à l’oral. Le système politique de la confédération est donc fortement inspiré de cet ensemble de règles.Aussi, la confédération organise son territoire comme pourrait le faire la République romaine, c’est-à-dire un …afficher plus de contenu…

De plus, comme il est précisé à ligne 2, la ville a été « récemment construite », ce qui permet à la confédération d’apparaitre, à l’image de ces revendications, moderne et complète.Cependant, même si la confédération tente de s’organiser politiquement, le conflit avec Rome continue et oppose dès lors militairement des peuples proches culturellement. La confédération semble au départ prendre l’avantage. Aux lignes 12 et 13, il est dit que les insurgés « furent victorieux dans la plupart des rencontres ». En effet, Rome réalise le poids militaire que représentait les Socii auprès de l’armée romaine, auxiliaires importants, qui désertent Rome afin de rejoindre l’armée des insurgés. Sans ce soutien, la République apparait en grande