La crise de la culture, hannah arendt
2734 mots
11 pages
La crise de la culture, Hannah ArendtV. La crise de l’éducation1.Arendt adopte un point de vue global, celui de la crise de l’époque moderne (les phénomènes du XXe siècle). Elle utilise les États-Unis comme indice, où cette crise débute et est singulière, mais moindre en comparaison des événements politiques de ce siècle. Pourtant, cette crise déborde le seul système éducatif, elle est devenue un problème politique, et ce cas peut s’affranchir des frontières, les surpasser : c’est un cas potentiellement généralisé. Cette crise est ici vue par l’extérieur (H.A n’étant pas dans le corps éducatif) et cela lui permet de s’attarder sur les préjugés et l’essence du domaine. Besoin de détruire les préjugés → « une crise ne devient catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, donc par des préjugés ». Premièrement, elle dénote l’essence de l’éducation comme étant la natalité . Caractère, certes, universel de la crise de l’éducation mais, en Amérique, côté extrême qui a amené la politique dedans. L’éducation aux USA
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Parce que la raison et nos sens permettent de vivre dans un monde commun, à tous. C’est à cet endroit qu’une crise surgit. De fait, si les USA ont des illettrés ou si leur niveau moyen est bien plus bas que tout pays d’Europe, ce n’est pas à cause de sa jeunesse mais
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L’idée est qu’on ne peut savoir et comprendre que par ce qu’on fait soi-même → dans l’éducation, substituer donc autant que possible le faire à l’apprendre. Pas de transmission du savoir « mort » mais plutôt montrer comment on acquiert ce savoir. Pas d’enseignement d’un savoir, mais d’un savoir-faire ⇒ enseignement général vers institut