La fidélité dans le testament de louis viii

2767 mots 12 pages
LEVY Samuel 4000049Dm Histoire Médiévale « L’homme antique devait être juste et droit, l’homme médiéval devra être fidèle ». Jacques Le Goff dans son ouvrage Les grandes Civilisations : La civilisation de l’Occident médiéval . Cette citation appuie sur l’importance de la fidélité dans le monde féodal, une fidélité que les monarques cherchent à entretenir par divers moyens. Le testament de Louis VIII, écrit en juin 1225, illustre bien ce fait. Un …afficher plus de contenu…

La formulation est importante ici, car le titre de Roi de France justifie un pouvoir sur un territoire donné plutôt que sur une population ce qui sous entend que tout individu à l’intérieur du royaume, peut importe son origine ou son titre, est sujet du roi. Dans le domaine religieux les croisades sont au centre de l’attention que ce soit pour les laïcs ou pour les clercs. Cependant la situation des croisés en Orient est précaire depuis la chute de Jérusalem en 1187. Les croisades deviennent donc moins ambitieuses et ne se tournent plus uniquement vers la Terre sainte mais vers tous les ennemis de la chrétienté latine. En 1225 Louis VIII part en croisade dans le Sud de la France à la suite du Concile de Bourges. L’expédition de Louis VIII s’inscrit dans la croisade contre les Albigeois et plus précisément contre Raymond VII le comte de Toulouse qui est accusé d’accueillir des cathares, une communauté chrétienne en dissidence vis-à-vis de …afficher plus de contenu…

Louis VIII désigne aussi son aîné en héritier de tout les fiefs en apanage si les seigneurs de ces derniers n’ont pas d’héritiers mâles. « Nous ordonnons que la terre que notre féal et très cher frère Philippe, comte de Boulogne, tient de nous en apanage, retourne au roi de France notre successeur, dans le cas où notre dit frère, comte de Boulogne, mourrait sans héritier » (l.20 à 22). Cela permet de définitivement les sceller au domaine royal. Toutes ces prétentions sont fondées sur les gains de Philippe II, « tous les pays que notre très cher père Philippe, de pieuse mémoire, a possédés pareillement en fiefs et domaines » (L.9). Ceci est dû au

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