La langue médiévalephonétique
Il existe également des fausses entraves notamment lorsqu’une voyelle se retrouve accolées à une consonne dite occlusive ( k, t, p, g, d, b) et un r ou un l. On dit alors qu’il s’agit d’une voyelle libre. C’est à dire que c’est une entrave graphique mais pas phonétique. On le sait grâce à des exemples de mots qui dans cette situation (ex : patrem = père). L’étude des langues est une science dite empirique car elle se base sur l’expérience et sur ce qu’elle peut observer dans la langue. Notamment dans notre cas dans l’observation des différences entre le latin et le français moderne. Dans nos langues il n’y a qu’un seul accent. En français notamment l’accent se place sur la …afficher plus de contenu…
Au – Ve siècle, on a quatre voyelles [a], [e], [o] [ī] et [ū]. Les trois premières voyelles se diphtongues (= quand il y a 2 éléments vocaliques dans une syllabe). Les voyelles qui possède un accent peuvent par conséquent s’allonger et donc se séparer. La voyelle doit être libre et accentuée pour se diphtonguer. Il existe deux diphtongues : La diphtongue romane : La diphtongue est dû à un changement de prononciation notamment chez les enfants. Il s’agit d’un accroissement de l’accentuation. Latin classique=[ĕ́] [ae]Latin classique [ŏ́]Bas latin (IIe siècle) [ę́] Bas latin (IIe siècle) [ǫ́]IIIe siècle [íę]IVe siècle [úǫ]VIIe siècle [íe]VIIe siècle [úọ]XIIe siècle – XIIIe siècle [ié]>[yé]XIe siècle – XIIe siècle [úẹ]>[ǘẹ]>[ǘœ]XVIIe siècle [yé]\[yę́]XIIe siècle [üœ́]>[üœ]Pedem = [pié]XIIIe siècle [œ́]Mel = [miél]XVIIe siècle [œ́]\[œ́]Cor > cuer (AF) > cœur (FM) Opera >