L3_GRE_DM_Buch_SiniaNous devons rappeler, ce que l'on entend par le mot morale pour comprendre le sérieux et l'ampleur du sujet dont nous avons à traiter. La morale est définie par la science des mœurs, l'art de vivre, ou plutôt l'art de soumettre sa vie à l'autorité de la conscience, à des principes assez hauts et assez puissants pour gouverner l'existence, tous, d'une manière ou d'une autre, tombent dans l’étude de notre sujet proposé par Bernard
Roukhomovsky. Par le terme général de moraliste, …afficher plus de contenu…

Ainsi, La Rochefoucauld et Pascal prennent acte fondamentalement à la nature insaisissable du moi, soulignent le défaut de constance, de cohérence, d'unité. Ils en déconstruisent le caractère faussement évident. Cette déconstruction de l'idée du moi n'exclut peut être pas l'idée d'un moi profond, d'un moi enfoui qui conviendrait de dissocier de ce que Pascal appelle « les qualités périssables » et se refuse de se confondre avec le moi. La réflexion sur la question du moi ne consiste pas seulement dans l'anatomie, dans le corps humain mais aussi dans la stratigraphie d'un moi qui est peut être constitué de couches plus ou moins profondes. Et donc un moi qui serait à la superficie sociale pour la galerie et un moi plus ou moi …afficher plus de contenu…

Tout le monde est fou, mais chacun est fou de différentes manières (différentes sortes de folie).
2. Évolution et engouement pour la folie
La Rochefoucauld et Pascal montrent un déplacement très prononcé de la folie habituelle que l'on retrouve dans les deux recueils, que ce soit les Maximes ou dans les
Pensées. Les deux moralistes, développent le thème général de la folie, qui fait l'objet d'un passage plus clair. Pascal, crée dans sa perception une potion entre la cité humaine et la cité divine. Ce sont des thèmes rencontrés dans des contextes non chrétiens ou sécularisés.
La Rochefoucauld dans son ouvrage Maximes, donne un exemple de la folie en général.