DaroMaimouna se leva seulement quand le soleil fut haut dans le ciel. Elle aimait les grasses matinées et sa mère si douce, était complice de cette paresse.Cette femme par habitude, se levait au petit jour ; elle faisait sa prière puis nettoyait les abords de la case avec un balai en nervure de palme. Certain jour la petite maimouna dans son demi sommeil, percevait le"crass crass" du balai, le doux "crass crass" qui l emplissait d’une grande tendresse.Sa mère vendait diverse denrées sur le marché …afficher plus de contenu…

Vit-on jamais femme plus honnête, plus courageuse, plus digne dans la pauvreté ? Sa fille était son seule espoir.la seule perle qui l émerveillait.Comme les villageoises commençaient à envahir le bourg, Daro s’en alla vers le marche.la matinée s’annonçait belle et remplie de promesse.Daro ne rentrait pas à midi ; le marché était situé loin du quartier ou elle habitait et le soleil était trop pénible a cette heure .de plus, elle ne voulait pas en quittant la halle, même pour peu de temps perdre sa clientèle de ces gens sans souci qui arrivent à n’importe quel moment de la journée. La petite maimouna portait donc le repas entier au marche, ou toute deux se régalaient au milieu du bavardage des …afficher plus de contenu…

Safille était son seule espoir.la seule perle qui l émerveillait.Comme les villageoises commençaientàenvahirle bourg, Daro s’enalla vers le marche.la matinées’annonçaitbelle et remplie de promesse.Daro ne rentrait pas àmidi; le marchéétait situéloin du quartier ou elle habitait et le soleil était troppéniblea cette heure .de plus, ellene voulait pas en quittant la halle, mêmepour peude temps perdre sa clientèlede ces gens sans souci qui arrivent àn’importequel moment de la journée. La petite maimouna portait donc le repas entier au marche, ou toute deux se régalaient au milieu du bavardage des marchandes.Daro Maimouna se leva seulement quand le soleil fut haut dans le