LA17

1223 mots 5 pages
I Une écriture désincarnée
1 La découverte d’une intériorité particulière
- Omniprésence du « je », marqueurs temporels « aujourd'hui » ; « hier » ; « demain »... font tendre le texte vers le journal intime. Mais on ne trouve pas la logique narrative propre à ce genre.
-Emploi du passé composé, proximité du texte avec le discours qui nous donne à voir l'intériorité du personnage et d'une conscience. On apprend son nom par l'allusion à celui de sa mère prononcé par le directeur de l'asile. On devine que l'action se passe à Alger d'où l'illusion du journal intime
-Phrases apparemment très simples. Voir les trois dernières lignes. Écriture parfois sous forme de notes « cela ne veut rien dire » ; « toujours à cause de l'habitude » « c'était vrai ». Structure très simple de la phrase : sujet-verbe-complément.
-Le premier malaise arrive rapidement. Une succession d'évènements très brève, car les faits sont consignées de la façon la plus épurée possible. Absence frappante de mots de liaison (asyndètes) qui crée l'illusion d'une succession d'actions mécanisées. « L’asile est à deux km. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout de suite. »
Transition : Le lecteur se retrouve face à un genre romanesque inhabituel et perd ses repères
2 La rupture avec les codes traditionnels au roman
-Les personnages ne sont pas décrits. La mère décédée ne fait l'objet d'aucune description, alors qu'elle est au centre de la narration. Le parton, Céleste, Emmanuel, le concierge, le militaire sont réduits à leurs simples prénoms ou fonction et à leur propos. Seul le directeur de l'asile est légèrement décrit. Les lieux ne pas non plus décrits. Donc les actions n'en prennent que plus d'importance car le récit se concentre sur leur enchaînement. La personnalité des personnages est passée sous silence, il n'y a aucun signe de psychologie.
-L'étude des temps et personnes conduit à parler de focalisation interne (chaque événement est vu à travers les yeux du narrateur). Cependant,

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