L'analyse thématique de la princesse de clèves
L’utilisation du discours rapporté permet à la narratrice de multiplier les modalisations péjoratives ou mélioratives, suggérant la difficulté de l’éducation : la jeune fille doit être persuadée « plus aisément ». L’amour se définit par l’antithèse « ce qu’il a d’agréable / ce qu’il a de dangereux », une accumulation rhétorique ou même une gradation insiste sur tous les vices masculins : « peu de sincérité », « tromperies », « infidélités », « malheurs domestiques », renforcée par la métaphore « plonger ». Cette éducation, loin d’être fondée sous la contrainte, mais plutôt la persuasion, s’appuie sur l’importance de la franchise et de la confiance réciproque dans un mariage car beaucoup …afficher plus de contenu…
Abandonnant la vie mondaine pour se consacrer entièrement à l’éducation complète de sa fille, Mme de Chartres accentue l’apprentissage de toutes les bonnes manières. Elle exige une éducation janséniste qui met en relief non seulement la beauté et l’esprit, mais aussi sur la vertu. Mme de Chartres ne suit pas les concepts traditionnels. Elle apprend à sa fille la galanterie. Pourtant elle ne cache pas à sa fille les malheurs à être infidèle afin de lui mettre en garde contre les dangers de la passion. Elle veut rendre sa fille raisonnable et calme afin d’assurer une relation conjugale stable. Cette éducation, loin d’être fondée sous la contrainte, mais plutôt la persuasion, s’appuie sur l’importance de la