FOUILLET Ambre Master 1 MEEF Lettres modernes Dans Le Roman Médieval, Jean-Charles Huchet voit dans la femme « L’autre nom du roman » : c’est grâce à elle, poursuit-il, que la « littérature, au-delà de la chanson de geste et du réel, découvre un autre visage d’elle-même… » Vous expliquerez et discuterez ce point de vue sur la littérature médiévale, en vous appuyant …afficher plus de contenu…

Pour satisfaire son peuple, il décide d’épouser la femme dont il vient de trouver le cheveu par hasard. Il charge Tristan, son neveu, de retrouver la belle demoiselle blonde à qui appartient le cheveu et il se trouve que c’est Iseut. Tristan finit par trouver Iseut et la ramène en Cornouailles pour son oncle. La mère d’Iseut, apprenant que sa fille allait se marier avec le roi Marc, concocte un filtre d’amour, qui, bue par deux personnes les fait s’aimer pour l’éternité. Tristan et Iseut le boivent et tombent aussitôt amoureux. Ici, l’image de la femme qui est montrée est une image d’une femme prête à tout, quitte à user et profiter de ses pouvoirs magiques, pour que sa fille soit heureuse. Suite à cela, la princesse épousa le Roi et le jeune homme partit alors s’installer en Bretagne pour recommencer une nouvelle vie, espérant un jour pouvoir oublier sa chère et tendre Iseut. Après quelques temps, …afficher plus de contenu…

Quand Iseult apprit sa mort, elle succomba à son tour de mélancolie. Dans plusieurs parties du texte nous pouvons apercevoir l’amour assumé que Tristan ressent pour Yseut comme dans « [Le délire d’un fou amour] ». Par exemple au vers 282 Tristan dit «[…] Mais une sor ai-je mult belle, cele vus durai, si volez, pur Ysolt ki tant amez.[…] Qui signifie « Mais j’ai une sœur très belle, je vous la donnerai, si vous voulez, en échange d’Yseut que vous aimez tant » On voit ici, un homme prêt à tout quitte à échanger sa propre sœur pour avoir la femme qu’il aime, on voit ici l’interet que l’homme porte à la femme, et son audace de demander une telle réclamation au roi que l’on peut d’ailleurs retrouver au vers 287 quand il dit « […] – Reis, je vus durai ma sorur, pur Ysolt, ki aim par amur.[…] » qui signigie « - Roi je vous donnerai ma sœur, contre Yseut que j’aime d’amour. » A deux reprises, Tristan réclame un échange entre les deux femmes, et le