Sens propre et sens figuré

Le sens d’un mot comporte une partie commune à tous les locuteurs: la détonation. Une partie + variable peut s’y ajouter, qui renvoie aux associations d’idées propres à chacun, au contexte: la connotation. ex: la boue est pour tout le monde de la terre mélangée à de l’eau (détonation), elle peut être perçue comme quelque chose de sale (connotation péjorative) ou comme un moyen de se purifier la peau (connotation positive).

Le contexte d’ordre linguistique Le sens d’un mot polysémique n’est perceptible que grâce au contexte syntaxique: je te défend de le faire (idée d’interdiction) je te défend contre lui (idée de protection) d’ordre situationnel La situation de communication influe sur les registres de langue du locuteur (familier, courant, soutenu) activité rémunérée, travail, boulot, job ne sont pas employés indifféremment

Sens propre
C’est le sens premier d’une unité lexicale, son sens courant, concret: Il a un bon coeur fragile, il ne faut pas l’opérer Les livres pèsent lourd

Sens figuré
C’est le sens imagé, plus abstrait, qui ne peut être saisi que dans un contexte particulier: Amélie a vraiment bon coeur Ce secret est trop lourd à porter

La métaphore
Procédé par lequel on transporte la signification propre d’un mot à une autre signification qui ne lui convient que par analogie, comparaison sous-entendue réussir brillamment, un bouchon de 3 km, l’océan d’amour, l'Amazonie, poumon de la Terre On parle de métaphore filée si la métaphore est reprise par d’autres éléments du texte

La métonymie
Procédé qui consiste à nommer un objet par le nom d’un autre. On distingue la métonymie: - du contenant pour le contenu manger tout le paquet, terminer son assiette - du lieu pour l’objet qui a été fabriqué un bon bordeaux - de l’instrument pour celui qui l’utilise c’est une fine lame La synecdoque est très proche de la métonymie. Dans la métonymie, les deux objets sont différents, dans la synecdoque, l’un des éléments est englobé