Le beau.

9130 mots 37 pages
Le Beau

Introduction

Si l’activité artistique est universelle, propre à toute civilisation, le concept d’art n’a pas toujours été perçu de manière autonome et appropriée à son objet spécifique.
Originellement, le terme d’art est lié à la technè, technique, et à la poïesis, production instrumentale et artisanale. Il s’agit en un sens général d’un ensemble de procédés servant à produire un certain résultat dans le cadre d’un travail.
Le Moyen Age distingue les arts libéraux enseignés à la faculté, comme la philosophie, la grammaire, par exemple, des arts mécaniques où interviennent les opérations de la main. Ainsi, la peinture est-elle considérée comme art mécanique jusqu’à ce que la Renaissance change son statut. Léonard la définira alors comme « chose mentale », œuvre de l’esprit.
Ce n’est qu’au XVIII° siècle que se dégage la notion de beaux arts par une distinction entre l’artiste et l’artisan, avec le philosophe Baumgarten qui le premier emploie la notion d’esthétique pour désigner l’objet, le contenu et les qualités des beaux arts.
Ainsi défini, l’art est une activité qui vise la production de belles œuvres, ou encore de ce qu’on nomme la beauté. Se posent alors les questions suivantes : 1) Qu’est-ce que l’art et d’où provient le besoin d’art ? 2) Comment définir la notion de beauté esthétique et le jugement de goût qui l’examine ? 3) Comment comprendre la création artistique : est-elle fruit du génie ou d’un double travail de la technique et de l’imagination ?

I Qu’est-ce que l‘art et d’où provient le besoin d’art ?

a) l’art et la conscience
Hegel dans son Esthétique parle de « l’universalité du besoin d’art ». Celle-ci a pour origine le fait que « l’homme est un être doué de conscience et qui pense (…) un être pour soi » qu’il oppose à la nature et à l’animal qui « n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon ». De façon générale, l’homme se dédouble théoriquement par la pensée et étudie « tous les mouvements, replis et

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