Le Bilinguisme au Canada: promouvoir ou oublier?
Depuis l’année 1982 et selon la Charte canadienne des lois et libertés, le Canada est un pays officiellement bilingue (Gouvernement du Canada); dans les écoles on pousse les élèves à suivre les cours de programmes d'immersion et de français de base et tous les services gouvernementaux sont disponibles en Anglais comme en Français. Mais est-il vraiment plus avantageux d’acquérir une deuxième langue même si on ne s’en sert pas? Certains jugent que oui, absolument, mais il y a d’autres encore qui croient que suivre des cours de français si jeune ne servent qu’a nuire à notre première langue et que dans la majorité des cas, l’enfant oubliera sa deuxième langue plus tard s’il ne l’utilise pas. La vérité est que, même si cela risque de se perdre, acquérir une deuxième langue a des bénéfices sur notre bien-être cognitif, nous procure plus de possibilités d’emplois, et favorise une meilleure communication interpersonnelle pour le bilingue dans ses interactions sociaux au quotidien.
Tout d’abord, il est quasiment impossible d’ignorer les bénéfices que le bilinguisme a pour notre bien-être cognitif desquels nos pauvres contreparties monolingues ne jouissent pas. Premièrement, le bilinguisme poussent nos cerveaux, un organisme très plastique, surtout dans les enfants qui son en plein développement intellectuelle, a traiter plus d’information à la fois, et donc avec plus d’efficacité que les monolingues. Ceci a pour résultat d’enrichir notre capacité mentale à long terme. Dans l’étude « Neuroplasticity In Young Bilingual Children: Evidence From Erps In An Executive Control Task” mené par Raluca Barac de l’Université York, on a découvert que la plasticité du cerveau causé par le bilinguisme a pour résultat des changements fonctionnelles sur le cerveau. Selon Barac, quand les enfants monolingues et bilingues sont engages par des tâches qui demandent plus de ressources cognitifs, les enfants bilingues montrent une usage