Le bon et le mauvais jouet.
Exercice sur le thème : Le bon et le mauvais jouet. Niveau 4em.
Pour les anniversaires ou les fêtes de fin d’année, la publicité inonde la société d’une multitude d’offre de jouets de toutes sortes. Toutefois cette réclame est orientée : une distinction claire est déjà opérée par les fabricants puisque chaque jouet est prédestiné à être offert à une fillette ou à un garçonnet. Chaque article porte un emballage sur lequel est imprimé une fille ou un garçon dans une mise en scène étudiée et soignée. Les parents sont les principaux pourvoyeurs des idées de la prédominance du petit sur la petite. On n’offrira jamais un camion miniature à une fillette, « ça ne se fait pas » et, de plus, il y aura toujours quelqu’un pour faire la remarque.
Si les jouets sont mélangés dans la chambre des enfants et que la fillette prend le camion, son frère hurle et l’un des parents arrive en disant à la fille que ce n’est pas un jouet pour elle. Qu’elle joue avec ses poupées ou qu’elle prenne un livre. De même le livre offert à la fillette est rempli d’histoires dans lesquelles la femme est au service de l’homme. Avons-nous déjà vu un livre dans lequel des femmes sont en réunion et qu’un homme du bureau viennent leur servir des cafés ?
Pourquoi les fillettes reçoivent comme cadeau des dinettes et pas les garçons ? Ces jeux sont-ils vraiment innocents ?
Certes, le garçon est physiquement plus fort que la fille, mais on ne met jamais en avant dans aucun livre d’enfant l’immense énergie physique et mentale que la femme développe lors de sa grossesse et de l’accouchement. Pourquoi, à l’heure de la libération sexuelle, n’ose-t-on pas mettre en relief cette force qui dépasse de loin celle de l’homme?
Dans d’autres continents, on en est encore à l’époque des cavernes. Le jeu des fillettes se résume à aller puiser l’eau au puits et à manier le pilon pour séparer l’écorce des grains de maïs dans un mortier. Pour se déplacer les hommes perpétuent la coutume de