Suite à la Deuxième Guerre Mondiale, une nouvelle façon de penser frappe l’Amérique, l’américanisation, ce souhait de l’obtention matériel, d’identité par les biens, le vouloir de toujours obtenir plus que ce que l’on a de besoin. Dans ce sens certains diront que l’humain sera dès lors incapable de connaître complètement le bonheur, car il y aura toujours le désir d’autre chose, alors qu’il est aussi possible d’affirmer que ce que l’on veut n’est souvent pas si nécessaire, voir essentiel à notre survie, donc il serait possible de vivre le bonheur sans toutefois avoir tout ce que l’on désir. Serait-il alors possible de connaître réellement le bonheur de façon permanente? Ou est-ce que nos besoins deviendrait tellement nombreux qu’il serait impossible de tous les acquérir?

Afin d’être en mesure de comprendre la question «Le bonheur est-il accessible à l’être humain?», il faut savoir ce qu’est le bonheur et ce qu’est l’être humain. On défini par bonheur la sensation d’accomplissement, d’obtention de nos désirs, alors que l’être humain est en ce sens, un être qui est constamment à la recherche de ces combles.

En réalité, le bonheur requiert donc une satisfaction complète de tout les sens de l’être humain. Cependant ceux-ci ne peuvent pas tous être comblés. En fait, dans le dernier soixante ans, l’humain semble avoir développé un nouveau sens, soit celui du vouloir, et comme le vouloir est un principe inépuisable, cette intuition ne peut pas être comblé. Donc il peut être affirmé que le bonheur total n’est plus accessible à l’être humain et cela ce reflète très bien dans notre société d’aujourd’hui. Parallèlement, comme le bonheur dépend du plein comble de nos sens, le vouloir, lui, est trahi lors de l’obtention du bien, par le vouloir d’une autre chose encore mieux, plus nouveau et de meilleur qualité. On assiste alors à un bonheur très éphémère. Cette réaction a pu être constatée dès les années 1950. Quelques hommes d’affaires ont alors créé la première carte de