Le bonheur est-il dans la nature
Le bonheur, cet état de satisfaction, de jouissance éphémère est un but majeur dans la vie humaine sur Terre. Certains auteurs vont dans leur roman appuyer sur l'idée que le bonheur se trouve dans la nature. Aldous Huxley en 1932 écrit un roman d'anticipation dystopique « Brave New World » qui énonce ce à quoi notre monde tend. Hormis les technologies trop perfectionnées, l'image que ce fait Huxley est tout à fait plausible et exacte. Ce roman met en avant que la vie, dans le respect des autres et de la nature, suffit au véritable bonheur. En effet, dans ce monde ne subsiste quasiment rien de naturel seules des « Réserves à sauvages » délimitées par de hautes barrières électrifiées. Elles ont été créées par l'État Mondial, l'unique pays de la planète Terre, à cause des conditions climatiques peu favorables. Ces sauvages perpétuent la reproduction vivipare et ont un mode de vie primitif sous-entendu naturel. L'un d'entre eux, John, est amené à sortir de sa « prison » et à visiter le monde inconnu qui l'entoure. Le choc culturel est énorme lorsque le « sauvage » est introduit dans la société de ce « nouveau monde merveilleux ». Il est rapidement effrayé par cette société (État Mondial), suite à la mort de sa mère biologique et au stoïcisme des habitants de ce monde. (Ils sont conditionnés par hypnopédie, l'éducation pendant le sommeil, pour ne pas s'émouvoir face à de telles situations, comme l'amour ou ici la mort.) Devant ce manque de réaction le sauvage décide de s'isoler de la société en se réfugiant dans un phare. À la fin du roman, John, dans cette société où l'amour chose naturelle et intimement liée au bonheur est absent, décide de mettre fin à ses jours. Car il ressent ce sentiment naturel et impossible envers une femme du « meilleur des mondes ». Le malheur causé par la nouvelle culture se traduit par le suicide de John.
Cependant la culture n'est pas que cause de malheur : fléau de notre société et source de