Le bonheur rend t'il heureux?
Dans notre société actuelle, nous sommes axées sur les connaissances, la performance au détriment du bonheur. Nous voulons monter les échelons et devenir plus performant que les autres en mettant de côté notre sentiment de bien-être. De ce fait, il me vient à l’esprit la question suivante : Réfléchir peut-il nous rendre heureux? Dans un premier des arguments démontrant que réfléchir n’apporte point le bonheur seront démontrés par la suite une objection sera lancée pour ensuite être réfutée.
Tout d’abord, réfléchir ne rend pas heureux, Effectivement, le penseur se pose des questions sur le fondement du bonheur. Il se demande d’où vient ce bonheur , s’il est correct de s’en réjouir. Il cherche des raisons à tout. L’imbécile heureux, tant qu’à lui ne se pose pas de questions et sourit pour un rien. Le soleil, une bonne nouvelle, un simple hasard peut le rendre heureux. Alors, penser alimente les insatisfactions: le corps semble plier sous le poids des pensées et engendre de l’angoisse, de la peur, de frustration. La réflexion anticipe l’avenir ou ce qui pourrait arriver ou le passé, ce qui s’est déjà produit, ce qui s’oppose au présent du bonheur.
De plus, si nous pensons au concept de la double ignorance comme dans l’allégorie de la caverne. Celui qui ne sait pas qu’il ne connaît pas n’est pas malheureux des catastrophes de ce monde. Il pense savoir beaucoup, alors que sa pensée est limitée. Il ne connaît pas la guerre, la famine, la maladie de l’autre à l’autre bout du monde, etc. Celui qui connaît veut toujours en savoir plus et peut se sentir moindre, inférieur et perdre confiance. La pensée limitée à son propre monde diminue les angoisses et les peurs liées aux mauvaises histoires.
Par contre, réfléchir sur le bonheur n’est pas reconnaître qu’il existe?
Il est vrai de penser que penser au bonheur laisse croire qu’il existe sincèrement et donc, qu’il arrivera. La réflexion sur le hasard de l’événement, l’agencement de la vie et donnera