Le bonheur
Étymologiquement vient de l'expression « bon urû ».
Eür est issu du latin augurium qui signifie « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ». Ce mot latin est lui-même issu d'une racine indo-européenne (reconstituée) aweg, dont les autres principaux représentants en latin sont :
augere, auctus : « s'accroître » qui a donné augmenter, ... auctor : « qui fait croître », « fondateur », « auteur », qui a donné auteur, autoriser, autorité, octroyer,.
Du point de vue de l'étymologie, le bonheur est l'aboutissement d'une construction, et qu'il ne saurait être confondu avec une joie passagère. Le fait que la création d'un auteur s'accroisse durablement provoque en lui-même l'accumulation des satisfactions, ce qui le mène au bonheur.
Sommaire [masquer]
1 En philosophie
1.1 Épicure (3eme s. av JC)
1.2 Blaise Pascal (1623-1662)
1.3 Baruch Spinoza (1632-1677)
1.4 Emmanuel Kant (1724-1804)
1.4.1 Qu’est-ce que le bonheur ?
1.4.2 Bonheur et devoir
1.4.2.1 Le bonheur comme fin
1.4.2.2 Le bonheur comme conséquence
1.5 Friedrich Nietzsche (1844-1900)
1.6 Philosophie contemporaine
2 En psychologie
3 En sociologie et politique
3.1 Un fait politique ?
3.2 Études statistiques
4 Citations
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Bibliographie
6 Notes et références En philosophie[modifier]
La tradition philosophique occidentale oppose les optimistes, pour qui le bonheur comme "état de satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes pour qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres comme Kant condamnent la recherche du bonheur (comme s'opposant à la morale) ou comme Nietzsche la critiquent comme une fuite devant le tragique de la réalité, lui