Exercice 1 :
Le capital humain se définit comme la capacité physique ou intellectuelle d’un individu ou d’un groupe d’individu favorisant la production d’un revenu. A qui profite cette théorie et quelles en sont les limites ?
Nous verrons dans un premier temps les apports de la théorie du capital humain au point de vue des salariés, de l’entrepreneur et de la nation.
Nous verrons dans un deuxième temps les limites de cette théorie dans sa capacité à représenter la réalité et la diversité du monde professionnel d’une part, et dans sa capacité à prendre en considération les aspirations individuelles de l’ensemble des salariés.

Depuis quelques années, l’entreprise cherche de plus en plus à motiver ses salariés et à favoriser leur épanouissement au travail. La ponctualité, la discipline, le respect de la parole donnée, mais aussi la créativité, l’autonomie, l’esprit d’initiative et d’équipe et le sens des responsabilités sont indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise et à sa productivité. Les connaissances de l’Homme s’acquièrent lors de son éducation. Hors, tous les Hommes ne sont pas égaux devant la possibilité de s’instruire, ce qui entraine une plus grande chance pour ces personnes d’être au chômage si leur capital humain est faible. Les personnes au chômage vont alors faire des formations pour tenter de combler leur manque au capital humain. La santé morale et physique joue également un rôle économique important. En effet, l’absentéisme désorganise la production, l’usure physique et morale oblige l’employeur à former de nouveaux salariés.
L’investissement en capital humain est profitable car il permet d’augmenter la productivité de la société. Les entreprises prennent conscience de l’importance d’entretenir le capital humain grâce aux gains générés par la formation. Ces formations permettent donc à l’entreprise d’être plus compétitive du fait de la hausse de la productivité. Le capital humain désigne un ensemble de connaissances apprises par