Le capitalisme de l’innovation peut-il encourager la gestion des connaissances dans le contexte des entreprises africaines ?
L’économie mondiale a connu une croissance avec l’avènement du capitalisme dans les années 30. Cela peut s’expliquer en grande partie par le fait que la notion essentielle des entités économiques était liée à la recherche du profit. La liberté donnée aux agents économiques d’agir sur les marchés a occasionné une rude concurrence. Dès lors, pour réussir certaines entreprises sont amenées à se démarquer par l’innovation, par la création de nouveaux facteurs permettant de satisfaire leur clientèle.
En ce qui concerne les entreprises africaines, la grande partie contribuant à l’économie reste dans le domaine de l’informel. Aussi, la plupart des entreprises dans le secteur formel rencontrent des difficultés liées à la mauvaise structuration et aussi à la mal gouvernance. Un vaste programme de restructuration de modernisation du secteur informel et de son innovation doit être au rendez vous des entreprises compétitives à l’échelle mondiale.
Notre travail va se dérouler de la manière suivante :
- d’abord nous définirons certains concepts utilisés ;
- ensuite nous ferons l’historique et parlerons de l’impact de la gestion des connaissances dans les entreprises africaines
- enfin, nous verrons l’influence du capitalisme de l’innovation dans le contexte des entreprises africaines
I. DEFINITION DES CONCEPTS
1. Capitalisme
Le capitalisme est défini comme étant un régime économique avec pour règle générale la propriété privée des entreprises, la régulation par la concurrence des prix, le financement des entreprises assuré par plus de capital que de crédit.
Les tenants du libéralisme définissent le capitalisme par des critères juridiques qui assurent l’existence, la liberté du commerce et de l’industrie, avec pour corollaires immédiats l’esprit d’initiative, la liberté d’entreprendre, la propriété privée des moyens de production. Selon cette conception, le régime capitaliste existe dès lors que les individus ont droit de posséder et de disposer librement