Pour commencer, le chêne présente plusieurs caractéristiques qui le définissent comme «le gros bras prétentieux», qui grâce aux attributs donnés par la nature, s’autoproclame protecteur des plus faibles à ses yeux. Fort, grand, mais rigide, sa flexibilité est plus que déplorable et c’est cet aspect de lui qui lui donnera la paix éternelle. Le champ lexical de la mort, qui est un ensemble de mots qui, à cause du contexte ou de certains aspects de leur signification, renvoient à une même réalité ou à un même thème, est présent à la conclusion de la fable. «Et fait si bien qu'il déracine, Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient l'empire des morts». Vu sa rigidité, au moment où il a plié il en est mort. Les mots «déracine» et «l’empire des morts» le prouve. De plus, il en ressort de la fable de Jean de La Fontaine, que le chêne psychologiquement se sent supérieur au Roseau. Le Chêne se croit invincible, prétentieux, protecteur et confiant à cause de son physique qui est vraisemblablement le contraire du Roseau. Il est même un peu arrogant et se vente de son physique. Il souligne par une antithèse, sa manière de croire en sa force et en celle du Roseau. «Tous vous est aquilon; tout me semble zéphyr.» Le vent aquilon s’identifiant comme un vent violent et zéphyr comme une petite brise douce et agréable. Le Chêne sous-estime le Roseau, le croyant incapable de se protéger. Il se surestime, car le prétentieux et puissant Chêne brise à la fin de la fable. Le Chêne qui, difficile à ébranlé, meurt si celui-ci est plié. Le Roseau, un personnage qui malgré son physique aussi grand et fort qu’une brindille de balai (antiphrase : figure consistant à exprimer une idée pas son contraire) ne se montre pas faible et encore moins incapable de se défendre tout seul, face aux dires du Chêne. En effet il va même, pour montrer à ce dernier qu’il est sûr de sa force, prétendre être plus fort que lui en disant «Les vents me sont moins qu’à vous