Le chomage
CHOMAGE
1ère partie
1. Chômage structurel : il découle de l’inadéquation entre l’offre et la demande. Les qualifications des demandeurs d’emploi ne correspondent pas aux offres proposées. Chômage conjoncturel : appelé également chômage keynésien, il est lié à la conjoncture économique. Le ralentissement de l’activité économique se traduit souvent par une compression temporaire de la quantité de main d’œuvre dans une économie : les entreprises licencient pour ajuster leur production à la réduction de l’activité économique. Chômage frictionnel : dit aussi chômage naturel. Il correspond à la période de chômage entre deux emplois consécutifs ou entre la fin des études et le premier emploi.
2. « S’adapter » : tel est le mot d’ordre des entreprises d’aujourd’hui. La flexibilité du travail et des rémunérations permet à l’entreprise de s’adapter à la conjoncture à savoir l’évolution des marchés avec ses contraintes et l’environnement dans lequel elle gravite. En effet, la demande variant constamment, les entreprises doivent adapter leur production en fonction de cette dernière. Mais qui dit adapter dit aussi modification de l’organisation de l’entreprise. La demande change, les besoins en flexibilité des entreprises changent également. Les entreprises demandent aujourd’hui à leurs employés d’être flexibles tant sur leurs horaires que sur leurs salaires. D’autres pays comme le Japon ou la Corée ont opté pour une flexibilité salariale, à savoir réduire les salaires lors de périodes de faible production. Les pays anglophones ont choisi d’être flexibles sur le plan des licenciements et des embauches pour permettre une meilleure rentabilité. Les entreprises ont également besoin d’employés polyvalents dans leur fonction. Cette flexibilité se traduit aujourd’hui par une instabilité au niveau du travail mais aussi parfois par une insécurité. Les contrats en intérim et les cdd se multiplient