Le chêne et le roseau
Le conte à une visée divertissante, il emmène le lecteur dans un univers en partie irrationnel, il le conduit aussi à retrouver des traits du monde réel et de la société, et à en dégager une possible réflexion personnelle. Mise en rapport de l’incipit et de la conclusion pour faire émerger les notions d’apprentissage et de revanche du héros.
Quels indices au début du récit nous indiquent qu’il s’agit d’un conte ? Les indices du merveilleux propres au conte : l’ogre, les bottes, le retour en une journée. Le héros surmonte tous les obstacles.
En quoi le conte est-il ancré dans la réalité ? A quel contexte fait-il référence ? Le conte se lit parfois comme un témoignage très concret d’un contexte socio-historique précis. Ici Perrault fait référence aux grandes famines du règne de Louis XIV : l’histoire du petit Poucet renvoie à la précarité de la vie paysanne et à la condition de l’enfant qui était en général la première victime de la misère.
Où se déroule l’essentiel de l’action ? En quoi s’agit-il d’un lieu symbolique ? Que permet ce lieu ? A quoi peut-il être comparé ?
Demander aux élèves de citer d’autres contes qui se déroulent dans la forêt
Rappeler le débat entre nature et culture. La culture désigne d'abord l'ensemble de ce qui fait l'objet d'un apprentissage, l'ensemble de ce qui ne nous est pas donné à la naissance, mais qu'il nous appartient de découvrir au cours de notre vie. Ce terme désigne aussi, non plus seulement le processus de formation de l'individu, mais les institutions, les comportements, dans le cadre desquels il accomplit cette formation. La nature, qui vient du latin « nascor » signifiant « naître », désigne l'ensemble de ce qui nous constitue originellement, que nous