Le chômage
Pour ces auteurs, le travail est une marchandise comme une autre. Les quantités de travail offertes et demandées + le salaire s'influencent réciproquement en vertu de la loi de l'offre et la demande. Si l'offre augmente et si la demande ne change pas (stable), alors le chômage apparaît.
Mais si les salaires sont flexibles, il sera vite résorbé. S'il persiste, c'est qu'il est volontaire et/ou que le marché du travail souffre d'imperfections qui l'empêchent de fonctionner correctement (SMIC, syndicats, droits du travail…).
Si on veut remédier aux problèmes du chômage, il faut débarrasser le marché du travail de ses rigidités, c'est-à-dire qu'il faut flexibiliser et abaisser le coût du travail.
Remèdes :
flexibiliser : déréglementer le droit du travail, lutter contre les rigidités contenues dans les accords signés pendant les 30 Glorieuses.
baisser le coût du travail :
Coût salarial = salaires net + cotisations sociales + cotisations salariales + cotisations sociales patronales.
baisse des charges sociales qui pèsent sur les entreprises afin d'améliorer la compétitivité et la rentabilité ? baisser les coûts engendrés par le respect de certaines réglementations. Analyse marxiste :
Le chômage est la conséquence de la concurrence que se livrent les entreprises. En effet, celles-ci sont incitées à limiter les coûts de production, elles remplacent des hommes par des machines et la force de travail (= facteur travail) devient surabondante.
Le chômage est donc lié à l'accumulation du capital. "L'armée de réserve industrielle" (= chômeurs d'après K. Marx) vient peser en permanence sur les revendications salariales et pousse les salaires à la baisse et la productivité à la hausse.
Pour Marx, le capitaliste souffre d'au moins 2 contradictions :
en licenciant, la masse salariale baisse et ne permet plus d'écouler la