Le cinéma américain des années 30
3—Les solutions provisoire (expédients).
• La suppression du minimum garanti
Même si les fond du cinéma viennent du distributeur, le film appartient au producteur. Le distributeur capte à 100 % les recettes du film jusqu'à arriver à son minimum garanti. À partir de ce moment, une autre clef de redistribution s’opère entre le distributeur et le producteur. Le producteur empoche 70 % de la recette. À l’époque le minimum garanti apporté par le distributeur finance 100 % du film (de nos jours il ne représente que 10 %).
Difficulté de passer le minimum garanti, trop de risques. Revendication de la suppression du minimum garanti. Seule la Russie échappe au joug des distributeurs (contraintes idéologiques), industrie libre et détachée des contraintes marchandes (cf. Stalker).
Conséquence, le distributeur veut des films avec des stars (cf. les EU). Les distributeurs imposent donc leurs choix. De plus en plus on note une ingérence du distributeur dans la fabrication du film. Il apparaît ainsi vite nécessaire de créer un organisme central ayant accès à la comptabilité pour déterminer les rentrées en salle et la redistribution des recettes.
• Le contingentement.
Fait de n’accorder un accès en salles qu’a un nombre limité de fils films. Plafond semestriel de 94 films importés (principalement des EU). La totalité des films qui sortent en salles est en 1935 de 200, il faut arriver à limiter la place des films étrangers à 30 % des films en salle. C’est une mesure interventionniste et protectionniste contre les EU (le gros de l’importation). Le contingentement va profiter aux producteurs mais pénaliser les distributeurs et les exploitants. Il faut rappeler que le système de distribution de l’époque est sous forme de rizière, avec une sortie différée des films, de la capitale, vers la province.
• Rapport Petsche en 1935. Enquête parlementaire . c’est la première fois que les parlementaires s’intéressent au