Le cinéma de propagande
DE PROPAGANDE DURANT LES ANNEES
30 – 40
Le genre cinématographique du documentaire de propagande est particulier : la limite entre l’objectivité du cinéaste et son point de vue est mince. Le cinéaste, par la démarche adoptée et le traitement du sujet, va proposer une vision particulière au spectateur grâce à son montage, ses moyens et l’approche du sujet.
De plus, il relate des faits ou des événements qui se sont réellement déroulés. Il recherche donc un « effet de réel » sur le spectateur qui est ainsi capté par le film et peut aussi être manipulé à des fins de propagande.
Nous aborderons tout d’abord l’importance du documentaire sous les régimes d’Hitler et de Vichy pour véhiculer la propagande.
Ensuite, nous traiterons deux exemples de documentaires de ce type : Le Triomphe de la Volonté et Olympia, tout deux réalisés par Leni Riefenstahl.
LE CINEMA DOCUMENTAIRE DANS LA FRANCE OCCUPEE : LE REGIME DE VICHY
Dans la France occupée, le genre documentaire compte parmi les instruments de propagande utilisés par le gouvernement de Vichy, les collaborationnistes et l’occupant nazi. Dans chaque cinéma, les films projetés étaient toujours précédés d’un journal d’actualités et d’un documentaire. Entre juillet 1940 et novembre 1942, les actualités de la zone Sud sont produites par « France-Actualités » et « Pathé-Gaumont », sous la direction du gouvernement de Vichy. La zone Nord connaît une version française des actualités allemandes, complétée par quelques reportages spécifiques à la France. Le régime de Vichy met en place, dans des "films d’intérêt national" commandés par le Secrétariat général à l’Information, une propagande d’intégration dont l'objectif est de rassembler tous les Français. Les thèmes abordés sont :
( le passé glorieux de la nation,
( les discours du gouvernement français,
( le thème de la Révolution Nationale « travail, famille, patrie »,
(