le coeur
Tout être vivant a besoin d'un système circulatoire qui l'alimente pour répondre à ses besoins et évacuer ses déchets... Chez l'homme, ces échanges vitaux sont assurés par le sang dont le corps contient environ 5 litres. Le sang acheminé dans les tissus fournit l'oxygène et les nutriments (substrats) indispensables à la vie des cellules et transporte le gaz carbonique et d'autres déchets à éliminer du corps. Le cœur fournit la pompe motrice qui permet le flux sanguin au travers de tout le corps.
Le muscle cardiaque ou myocarde
Morphologie et structure du cœur
Le cœur a la forme d'un poing; il est logé entre les deux poumons. Le rythme cardiaque au repos est d'environ 70 à 80 battements par minute, mais il s'accélère au cours d'un effort musculaire ou d'un stress, tout comme la respiration.
C'est un muscle creux ; contrairement au muscle strié squelettique, les fibrilles s'enchevêtrent on dit qu'elles sont anastomosées: l'ensemble forme un réseau qui se comporte comme un tout.
La constance du rythme cardiaque et l'amplitude de la contraction montrent que le cœur est un muscle infatigable (jusqu'à la mort).
L'automatisme cardiaque et la rythmicité de la contraction cardiaque sont assurés par un tissu musculaire particulier: le tissu nodal qui contient plus de tissu conjonctif moins de fibrilles. Il présente des foyers d'automatisme :le nœud sinusal, le nœud auriculo-ventriculaire. Les contractions cardiaques sont automatiques, elles se propagent comme une onde à tout le myocarde (des fibres cardiaques de poulet lisses en culture se contractent toutes seules). Certains facteurs peuvent accélérer ou décélérer leur fréquence. Les substances chimiques libérées par l'organisme influencent le rythme des battements du cœur. C'est le cas pour l'adrénaline (qui l’accélère) et l'acétylcholine (qui le ralentit). Elles sont libérées dans l'organisme sous le contrôle du système nerveux neuro-végétatif ou sympathique (ne nécessite pas