Introduction : Dans un contexte marqué par l’ouverture sur les marchés internationaux et la mise en place d’une compétitivité internationale dans les limites des frontières marocaines, les petites et moyennes entreprises a taille humaine caractérisées par une gestion patriarcal se trouvent devant un tournant décisif qui remet en cause leurs destinées et leur survies. Ainsi la conversion des ces PME/PMI en de véritable créateur de valeur ajoutée, passe essentiellement par des regroupements dont le but est de passer à une taille critique seule a même d’assurer une certaine pérennité permettant a ces dernières de bénéficier des synergies entre entités complémentaires, d’économie d’échelle, de rationalisation des charges, et d’une gestion des ressources humaines et l’adoption de procédés industriels. Dans cet esprit, et dans l’optique de conglomérat dont est souvent perçue la fusion, l'effet de synergie (1 + 1 = 3) a servi de philosophie à beaucoup de responsables de grandes entreprises mondiales[1] dont le Maroc fait partie. Et dans le cadre de cette opération décisive qui peut concerner tant que les PME que les grandes structures visant de meilleurs chiffres d’affaires, le commissaire aux comptes joue un rôle capital. Ceci dit, un rapprochement entre deux entreprises implique qu’on y mette les formes, qu’on engage une procédure appropriée, qu’on respecte les principes[2]. Et il faut dire que le commissaire aux comptes existe au cœur de ces procédures approprié et ce par la force de la loi spécialement l’article 233[3] du dahir du n°1-96-124 du 14 rabii (30 août 1996) portant promulgation de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes. Soumis au dahir n° 1-92-139 du 14 rejeb 1413 (8 janvier 1993) portant loi n° 15-89 réglementant la profession d’expert comptable et instituant un ordres des experts comptables, l’expert comptable, garant de la fiabilité de l’information comptable et financière avant sa diffusion se trouve