CHAPITRE 5 LE CONTROLE DE LA CROISSANCE VEGETALE Un contrôle hormonal de l’auxèse. Il existe une substance émise par les cellules de l’apex caulinaire capable de diffuser à travers la plante une substance qui est responsable de l’élongation des cellules. Cette substance est appelée auxine. Elle provoque l’ouverture des pompes à protons de la membrane, ce qui entraine une diminution du pH qui va rompre les liaisons entres les constituants de la paroi. La plasticité pariétale est ainsi augmentée ce qui rend possible l’élongation sous l’effet de la pression de turgescence. Elle active la transcription de gènes codant pour la biosynthèse des protéines enzymatiques qui catalysent la formation des constituants pariétaux. L’épaisseur de la paroi est ainsi maintenue malgré son étirement. Elle est synthétisée par des cellules spécialisées. Elle agit à distance sur des cellules spécifiques. Elle modifie le fonctionnement des cellules cibles. Elle agit à très faible doses. L’auxine est donc une hormone végétale ou une phytohormone. Le phototropisme. Ce phénomène implique que la croissance de la face non éclairée soit supérieur à la croissance de la face éclairé afin d’entrainer une courbure vers la lumière. Cette croissance différentielle conserve une région de la tige où il n’y a plus de division cellulaire. Elle repose donc sur une élongation inégale d’une face à l’autre. {draw:frame} Le gravitropisme. Une plante placée à l’horizontale oriente la croissance de sa tige pour que celle-ci redevienne verticale (vers le haut). Ce phénomène de croissance orientée en opposition à la gravité est qualifié de gravitropisme négatif. Le gravitropisme négatif implique que la croissance de la face inférieure soit supérieure à celle de la face supérieure. Ce phénomène est aussi sous le contrôle de l’apex caulinaire qui