"Le crapaud", v. hugo
A. Un cadre exemplaire
Le cadre de l’histoire (temps et lieu) :
-Ce sont les premiers vers, description du cadre de l’action, le spectacle de la Nature (on a les éléments naturels : l’eau, les feuilles, les arbres, l’oiseau), un monde harmonieux, paisible.
-Inscription de l’histoire dans le temps : le « soir » (v14), « la fin d’un jour d’orage » (v3) : « un jour » : imprécision par l’indéfini, rend exemplaire car valable en tout temps, en tout lieu : portée générale de l’apologue, valeur universelle. Imparfait d’arrière-plan, temps de la description.
Le dispositif narratif :
-Les temps du récit : imparfait/passé simple. Une multitude de verbes d’action, au passé simple, qui accélère le rythme du récit.
-Le narrateur : un « je » qui apparaît au vers 32, mis en valeur par sa position entre tirets : interruption du récit par du discours direct (qui rend le récit plus vivant, plus plaisant). Cela marque une rupture dans le récit : c’est une autre strate dans l’énonciation (on a l’histoire aux temps du passé, et de temps en temps des coupures au présent qui reviennent sur l’action). C’est un enfant qui parle. Dans ces coupures, le narrateur qui a participé à la torture du crapaud tente de se justifier : les enfants sont cruels par nature, utilisation de l’impersonnel « on » et des verbes au présent de vérité gle : le narrateur tente de se déculpabiliser. (toujours v32) voir la structure ternaire du vers, par les virgules qui isolent les groupes de mots et la répétition de « j’étais » : un temps du passé : la narrateur aurait changé et a des remords (motivation du récit)?
-progression de l’histoire marquée par « et », « puis », « soudain »...
B. Des personnages exemplaires
Des animaux, des hommes, des enfants, toujours désignés par des indéterminé : « un crapaud » (v6), « un âne » : universalité du discours.
Personnification des animaux (le crapaud « songeait » (v6)) : c’est un apologue, dont le but est bien de